Traverser la galerie du côté italien, c’est souvent devoir ôter les skis, puis les porter sur quelques dizaines de mètres, car le goudron y règne. Il arrive cependant que quelqu’un, armé d’une pelle à neige, d’un peu de patience et de pas mal de force et d’endurance, s’amuse à remédier à ce problème. Régulièrement, la galerie est enneigée sur une bande étroite permettant aux skieurs de monter ou de descendre. Chacun a alors une pensée émue pour l’anonyme généreux qui leur économise l’effort fastidieux du déchaussage.
Bénédicte Rebord