Tchaïkovski n’aurait pas renié ce ballet à la grâce digne de celle du Bolchoï. Le spectacle sans cesse renouvelé, mis en musique par le vent dont la chorégraphie varie au gré de la météo. Frissonnantes sur leur île quand tombe la pluie, les oies du lac cancanent gaiement sur l’eau limpide quand le ciel se pare d’azur. Et leurs cous croisés forment un cœur, comme celui de leurs cousins blancs.
Bénédicte Rebord