A l’Hospice, sur le Col du Grand-Saint-Bernard, lieu de transit entre les deux versants des Alpes, chacun est de passage. Les hôtes, bien sûr, mais également les membres de la maisonnée. Pendant quelques semaines, quelques mois, ils ont travaillé à l’entretien de l’Hospice et au confort des hôtes. Bénévoles ou salariés, certains reviennent d’année en année. Des gens de l’ombre sans qui l’accueil et l’hospitalité souhaitée par saint Bernard ne seraient pas possible. Merci à eux, au soin qu’ils portent à leurs tâches, parfois ingrates et qui permet à cette Maison de se perpétuer. Partageons un peu avec eux un souper d’au revoir, plutôt que d’adieu, pour remercier deux travailleurs pour leur période d’engagement.
Bénédicte Rebord