C’est une tradition probablement au moins aussi vieille que la Maison, mais peut-être bien plus encore. Après la montée dans l’ombre côté suisse, avant ou après un passage à l’Hospice, au retour d’un Fourchon ébouriffant, les randonneurs s’arrêtent au soleil. Systématiquement. Il est tellement plus doux d’enlever les peaux dans la lumière du jour. Sous le chenil, au pied de la promenade des chanoines. Les dimanches de beau temps, la place ne désemplit pas des premiers aux derniers rayons, se déplaçant au gré de la course du soleil, rencontrant souvent plus de succès que le Poêle, malgré son traditionnel thé offert.
Bénédicte Rebord